Tout près du but

Publié le 5 Juil 2011 | 0 commentaire

PORT ELIZABETH, BEQUIA
LAT. 13°00,7’N – LONG. 61°15,10’W

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Des Anses d’Arlet, Martinique à Soufrière, Ste-Lucie

  • De 8:00 hres à 15:00 hres
  • 50 m.n. 7 hres
  • Vitesse moy. 7,15 noeuds, à voile

Au mooring entre les deux pitons

 

De Soufrière, Ste-Lucieà Port Elizabeth, Bequia

  • De 6:00 hres à 14:00 hres
  • 60 m.n. 8 hres
  • Vitesse moy. 7,5 noeuds, à voile

À l’ancre face à la plage

Nous voilà à Bequia, première île au nord des Grenadines… plus que 20 milles nautiques avant d’atteindre la latitude 12,30 qui nous sort de la zone cyclonique. Heureuse découverte, les îles de Mayreau, Tobago Cays, Union, Cariacou, Petit St-Vincent et Petit Martinique sont toutes sous le 12,30. Belles perspectives…

Mais auparavant, nous avons fat un saut à la Soufrière de Ste-Lucie, trop de choses nous y rattachent. Nous avons rencontré avec plaisir nos habituelles boat boys: Eddy, Capitaine Bob, Julian et nous avons célébrer le retour de Fruit Man remis de son appendicite avec une belle cicatrice sur la bédaine. Fidèle à lui même, même rythme relax, aaavvvvoooocccaaaaddddoooo… d’autant plus que son médecin lui aurais dit de ne pas travailler trop fort! Il est tordant!

Nos amis ont tous remarqué à notre grand étonnement que nous avions changé de bateau. Sans que nous n’ayons soufflé mot de nos activités de charters, pour eux c’était clair: Gros bateau=Charter. Ainsi, tour à tour, ils nous ont proposé de se mettre en affaire avec eux pour les services touristiques. Maintenant, ils nous comptent pour deux des leurs. Ça y est, nous ne sommes plus des touristes, nous sommes du même bord: business!

Les pitons nous ont encore fait vivre des moments hors du commun. Nous avons eu droit à 12 heures de vents de 30 à 35 noeuds avec des rafales montant à 45 noeuds, ce qui représente 80 km/hre. Nous étions en sécurité attaché sur un mooring. Les boat boys nous ont dit Gros bateaux=Gros moorings. Alors, on était attaché sur ceux prévus pour les mégayatchs. Tout un spectacle cette onde tropicale….À cette vitesse, le vent soulève l’eau de la mer et la pulvérise. Nous étions totalement dans le crachin.

Quand la pluie a cessée, pour relaxer on a fait une petite brassée avec l’eau de pluie accumulée dans le zodiak. Puis hop! Dans la plus grosse sécheuse au monde, la rade des deux pitons. 10 minutes et çà y était…C’est ben simple, ma Rita, on l’a regardé sécher. Le soir, l’onde tropicale passée, dans nos draps frais, nous avons très bien dormi.

Entre St-Vincent et Bequia, nous avons croisé de près un cachalot, une baleine qui ne visite pas les eaux du Québec

p.s. C’est aux Pitons qu’il y a 18 mois, le projet de changer de bateau a pris racine.

p.s. bis Nous avons rencontré hier une gang de joyeux lurons voyageant sur 4 bateaux québécois. Un 5 à 7 sur Bleu Marie très très agréable… Encore de belles perspectives pour les mois à venir.

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