Douces Roques

Après avoir quitté Myriam et Lionel, nous avons filé sur Gran Roque, histoire de faire officiellement notre entrée dans le pays et dans le parc. Cette petite bourgade est toujours aussi charmante et paisible.

Un sentiment triste et quelque peu révolté m’envahit à la pensée de la famille néo-calédonienne que nous avons rencontré aux Aves. Un des points forts prévus dans leur pépriple était Les Roques. Cet endroit exceptionnel dont ils avaient entendu parler depuis l’autre côté de la planète dans le Pacifique. Finalement, ils sont passés tout droit. À Grenade, ils se sont fait raconter des trucs invraisemblables. Du genre: Gran Roque n’est plus approvisionné, çà craint, les gens deviennent agressifs. Ridicule! Je sais que la situation du Vénézuela est précaire mais dans les îles offshore, il n’y a vraiment à craindre, que du bonheur! On vient à comprendre comment composer avec les règles d’entrée et sorties et au final, les autorités ne sont pas vraiment gênantes.

Le taux de change au noir est maintenant à 200 bolivars pour 1US$. En octobre, nous avons eu 80. Les commerçants et les restaurateurs suivent le cours et adaptent leurs prix qui demeurent somme tout, dérisoires. Oui, c’est étrange pour nous cette histoire de change au noir mais rien de menaçant en somme. Nous en avons profité pour se faire une bonne bouffe à notre resto favori Bora La Mar. Le proprio nous reconnait maintenant et nous sert de petits extras. Cool!