2009 octobre::novembre::décembre 2010 janvier::février::mars::avril::mai::juin::juillet::août::septembre

Traversée le vent dans le pif mais pas trop secouante. Le clou: nous avons croisé d'assez près deux cachalots. C'est la première fois que nous observons cette sorte de baleine.

J'étais super énervée, j'aime tellement les baleines et dans les Antilles, on a pas eu l'occasion d'en voir beaucoup. Le cachalot, rendu célèbre par Herman Melville avec son fameux Moby Dick, est la baleine dont la tête se finit carré. Des cachalots semble-t-il sont présents dans les eaux de la Dominique et de la Guadeloupe ces temps-ci. Encore! Encore!

Les pitons sont toujours aussi puissants. Ils ne forment pas seulement un beau paysage. Près d'eux, on se sent sous leur emprise. Ils dégagent quoi! Un peu d'odeur de souffre bien entendu mais...mieux encore ils énergisent. Nous avons décidé de nous arrêter à Soufrière deux semaines. Et depuis notre arrivée, touchons du bois...Le ciel est bleu pas de nuage gris accrochés au somment de la Soufrière.

L'apnée est excellente. J'ai déjà observé un chevalier ponctué (Equetus punstatus) joli poisson noir et blanc une partie rayé sur le long et une autre, à pois avec une nageoire dorsale démesurée qui fait étendard. Êtes-vous tanné de m'entendre parler poissons? Que voulez vous, la vie marine me fascine.

Soufrière est toujours aussi typique avec ses boat boys, ses pêcheurs, son lundi jour de lavage et ses habitations dans la vallée. Le charme opère encore.

Vous ne me croirai pas, nous y sommes allés que le lendemain boire la marguarita grande especial. Frozen slush SVP! Elle était rafraîchissante et bien frappante comme on les aime. C'est la seule boisson forte que Jean-Pierre apprécie. La serveuse avait l'air moins bête que les années précédentes. Je crois qu'elle a eu une promotion comme gérante avenante. Pour éviter la tentation de rester à bouffer sur place, j'avais préparé notre souper avant de partir. Après deux especials et son overflow servi on the side, pas le goût de fricoter. Nous tâchons de toujours faire attention à notre budget, on rationalise. Cette fois on a choisi une sortie en plongée plutôt qu'un resto. Nous avons exploré un récif situé à la pointe sud-est de l'île. Les coraux et les éponges étaient splendides surout les Callyspongia picifera, des éponges en forme de vase de couleur azur et lavande. Elle sont phosphorescentes, on les dirait illuminées. Nous avons vu aussi une énorrrrrrrrrrrrme langouste comme nous n'en avions pas vu depuis les Bahamas et à un moment, nous avons été entourés d'une long et dense banc de maniocs (Clepticus passa), poissons de couleur viollette avec des pointes de jaunes. Hum! Et qui dire du charmant diver master australien, cheveux blonds, yeux bleus, petit modèle comme je peux les aimer. J'ai même trouvé qu'il avait de beaux pieds. C'est dire!

Nous venons d'arriver à Bequia et je ne peux m'empêcher de penser au petit resto mexicain qui offre des marguaritas, des maguaritas especial et des maguaritas super especial. Ceux qui me connaîssent, savent que ce nectar est mon coktail favori.

2:18hres... Hum! il faut que je toffe jusqu'à 5:00hres! Il y des règles quand même au paradis, sinon ce serait vraiment la débandade!

Hier à Saline Bay, après une matinée un peu grogronne, le journée s'est très bien terminée. Nous avons été faire du snorkell en fin d'après-midi et j'ai pu observer très longtemps mon poisson préféré: la bourse graffiti. Un beau gros modèle de plus de 2 pieds, mon plus gros à date. Ce poisson a une silhouette très allongée dont la couleur est caméléon et très changeante. En à plat sur un motif camouflage olive, gris perle et tan, se trouve une réseau de lignes sinueuses bleues électriques et une pluie de pois noirs. De plus, il peut pâlir ou foncer dramatiquement. Il a une longue queue en balai et une corne fine au dessus des yeux. Beau et....rare. On ne le rencontre pas si souvent. Sachant que c'est mon poisson favori, Sue comme cadeau de départ l'an dernier m'en a dessiné un.

Puis, Sydney notre business man favori est passé par là par hasard comme s'il savait que je devais lui croquer la pomme. Il a vraiment toujours le sourire aux lèvres!!! Nous avons discuter avec lui, il est bien agréable et sait parler ouvertement. Ensuite pour souper, nous nous sommes fait rôtir des pommes et du boudin de Trinidad bien relevé. Et hop dodo! Il devait bien être 8 heures et quart!

Sydney spécialement pour Hélène

Tout près, à moins de 2 milles, nous nous sommes arrêtés dans un nouveau mouillage, Saline Bay. Salt Whistle Bay ou nous avions nos habitudes à Mayereau, est pleine à craquer.

Ici, la baie est beaucoup plus grande et ouverte mais sa longue plage de sable fin, entretenue et bordée de palmiers rivalise bien avec Salt Whistle. Pas de snorkel intéressant...Dommage car les vents continuent d'être forts au moins jusqu'à mercredi et nous attendrons avant de bouger vers Bequia.

Alors chou! J'ai perdu les photos de notre business man favori que j'avais prises spécialement pour Hélène. (Maudit logiciel de transfert Nikon, trop complexe pour mon usage. Je m'y perd!) Alors oui, Sydney, fidèle au poste, arbore un nouveau look d'enfer. Il renouvelle son image comme tout bon commerçant. J'aurai sûrement l'occasion de me reprendre. Et puis, nous avons reçu plueireus couriels nous indiquant que notre site n'est plus disponible. Re Chou! On va mettre un homme là-dessus.

Les trois îles des Tobagos Cays sont protégés de la mer par un long récil de corail nommé Horseshoe. En le contournant, nous avons été rejoindre l'île de Petit Tabac, elle aussi nichée derrière une autre barrière de corail. Le snorkell y est plus intéressant. Je m'apprêtais à dire que la végétation sous-marine y est plus abondante et variée. Erreur! Saviez-vous que le corail est un animal. Oui, oui! Comme l'indique le livre ''Reef Coral Identification''de Humann et Delaoch, les formations coralliennens sont de petits animaux générallement groupés ensemble par milliers. Ils forment des colonies qui s'attache aux surfaces dures des fonds marins. En extirpant le carbonate de calcium de l'eau de mer, ils se bâtissent des structures osseuses en une variété de formes et de grosseurs. Tenez vous le pour dit, aussi invraisemblable que cela ne paraît, le corail est un animal!

Surprenant, peu de bateaux aux cays. Après les mouillages achalandés de Grenade, de Cariacou et de Mayereau, nous nous attendions à la foule. Une dizaine de navires à peine! Il faut dire qu'il vente vraiment beaucoup beaucoup. L'amplitude des vagues produites nous a valu en pleine nuit de toucher le fond. Une déplacement nocturne s'est imposé. En autre frisson aussi, nous avons été poursuivis par une énorme raie grise d'environ 4,5 pieds. Nous l'avons sans doute dérangée sans s'en apercevoir car d'habitude, les raies sont plutôt pacifiques quand on les importunent pas.

Mes palmes sont formidables!

Une autre belle traversée! Franchement, nous pouvons mesurer les progrès que nous avons faits depuis notre départ du lac Champlain. Nous avançons à bonne allure sous voile, nous gardons le contrôle même si le vent varie beaucoup et ce, à 20 noeuds et plus.

Ceci est pour Danielle, la soeur de J-P qui part pour Barcelone dans quelques jours. Bon voyage!

À moins d'une heure de St.George's, nous nous sommes mis au mooring dans une baie dont les fonds sont protégés. Le snorkell y est excellent: l'eau est très claire et la variété de la faune et la flore abondante. Nous y avons vu au moins une vingtaine de sortes de poissons dont mes préférés les poissons-coffres. Ils étaient minuscules et d'autant plus craquants. Ah oui! j'ai vu une belle pieuvre de très très près.Quand elle bouge, elle change de couleur et devient bleu ciel par moment.

© Andy Byatt

Poissson-coffre

D'abord je dois vous parler de notre superbe traversée. Nous devions partir à 4:00pm. On ne tient plus en place on part à 1:00pm. C'est une départ fulgurant. Très rapidement nous faisons 8 noeuds sous voile seulement. Ce qui est super rapide pour une petite Bleu Marie. Nous nous sommes excités à ce rythme environ deux heures . Puis, la gîte à 20 degrés pendant 16 heures, très peu pour nous. On règle à nouveau les voiles, le vent est stable et constant, nous n'y toucheront plus avant notre arrivée à Grenade 13,5 heures plus tard. Record de temps, nous avons fait 6,3 noeuds de moyenne. WOW! En prime, un ciel super étoilé et pas une grain de pluie.

Nous sommes arrivés à 3:30 du mat. Nous nous sommes mis à l'ancre à l'écart des bateaux mouillés à Grande Anse. Au matin, Jean et Monique du bateau Desirada sont venus nous souhaiter la bienvenue à Grenade. Très sympas, nous les avons invités à bord pour l'apéro. Ils ont quittés le Québec en 2008. En 2007, Jean nous a suivi sur Bleumarie.ca. Quand ils ont vu notre logo sur le bateau, ils nous ont reconnu tout de suite.

Et qui avons-nous recroiser pour la 4 ou 5ième fois??? Marie-Galante. Lucie et Richard toujours aussi gentils, sont installés à la marina Port Louis depuis juin dernier. Ils adorent Grenade! Ils ont décidé de passer un an là pour voir si le charme de l'île opère encore et encore et puis, qui sait...un naturalisation grenadienne n'est pas exclue. Cette île semble vraiment plaire aux québécois, il y a même Gilles Yergeau de Pheonix 3 qui s'est acheté une marina au sud de l'île.

Ce qui est formidable c'est qu'avec ces 85 milles, nous avons vraiment changer de régime météorologique. Nous sommes dans les alizés bien établis, full Est, 15 noeuds sted. Jean-Pierre est retombé en amour avec son éolienne qui fournit plein d'électricité. C'est fou de penser qu'ainsi nous sommes suffisamment autonomes pour fournir les compresseurs et du congélo et du frigo. Congé de génératrice!

Çà fait du bien d'avoir quelque chose à raconter... Vive le paradis!

Un homme et son remote de guindeau dont la pine est pétée!

Ma lecture du moment, un polar suédois, excellent! C'est ma soeur qui me l'a prêté. Merci!

J-P m'a raporté de Montréal ses jolis petits bols. J'adore! Ikea!