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À VENDRE :: FOR SALE :: BENETEAU OCEANIS 373 :: 2006

Bien qu'envahie par les croisiéristes qui arrivent en masse sur leurs grands paquebots en début de semaine, Charlotte-Amalie conserve son charme. Ces touristes ont en horreur la grimpette sur les pentes des collines de la ville, nous laissant le plus joli territoire.

En 1665, les danois colonisent l'île et fondent la ville. Ils élèvent une tour en 1679 pour protéger leur fort sur une île voisine. Mais rapidement, le pirate Barbe Noire en fera sa tour de garde et contrôlera la rade. Pour moi le clou de Charlotte-Amalie, c'est la maison Haagensen avec ses terrasses et ses jardins construits à même une falaise sur trois étages. J'y vivrais demain matin. Construite en 1822 dans le style ''greek revival'', l'ensemble est un bijou d'architecture. Son plan est tout simplement génial. La vue de l'immense balcon est époustouflante. Et que dire de l'hôtel Lavalette construit originalement en 1829 pour un capitaine français par un architecte italien, décoré de motifs espagnols, de tuiles peintes à la main marocaines et des vitraux fabriqués par William Tiffany. Le tout construit par une main d'oeuvre danoise et africaine.

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Une petite île que nous n'avions jamais visité et qui nous avait été chaudement recommandée par Nancy et Marcel de Namar. De jolies ruines, une belle plage, des spas naturels, des fonds marins à découvrir, des sentiers à parcourir, la sainte paix... avec pleins, pleins pleins de bernards-l'hermitte pour fasciner les enfants.

Deux amis pour Léa, de petits parisiens pur laine, Antoine et Camille

800 milles en 15 jours... Nous sommes maintenant à Culebra ou nous avons rejoint Perséides, un jeune couple avec une ''so cute tite fille'' de 6 ans, Léa. Adorables! Nous les avions croisés rapidement à George Town, ils sont partis de là trois semaines avant nous. Nous nous étions promis de se rencontrer en route pour Grenade. Ils en sont à leur première année de voile, ils comptent voyager 5 ans. Ils nous ont accueillis en fin de après-midi hier avec une invitation pour souper. So So nice!!!

Auparavant, nous nous sommes arrêtés à Salinas au sud de Puerto Rico avec l'intention de faire un trip de ville à San Juan, la capitale dont la partie ancienne est inscrite au patrimoine mondiale par l'Unesco. Après 6 mois sans avoir mis les pieds dans une vraie ville, l'idée était très tentante. Finalement, notre escapade s'est soldée en magasinage au centre d'achat. Il pleuvait des cordes sans arrêt à San Juan, on a fait le tour plusieurs fois en char...Pas le goût de débarquer. Personne dans les rues, pas de soleil, pas d'ambiance... Niet! On s'est ramassé à la Plaza las Americas. Il y avait un Macys, j'en ai profité pour renouveler mon stock de nuisettes, de tites culottes et de camisoles sexys. Je n'énumérerai pas ce que l'on a acheté au Home Depot parce qu'alors là, ce serait vraiment beaucoup trop long.

Nous sommes à 15 m.n. des îles vierges américaines. Nous fermerons bientôt la boucle du grand départ vers les USA d'il y a un an pour aller acheter notre grosse BM. Un grand sentiment d'accomplissement... Reste juste à vendre la tite BM et tout çà sera du passé.

Deux longues traversées de plus ou moins 300 m.n. ont été prévues dans notre descente vers Grenade. Celle-ci entre les Turks and Caicos et Puerto Rico puis, entre les BVI et la Martinique. Cette première a pris 57 heures. Trois heures de moins que l'an dernier, ce qui est excellent car cette fois-ci nous avions les vents dominants contre nous.

Tout s'est relativement bien passée. La traversée du Mona Passage est reconnue pour ne pas être facile sutout en direction Est. Les vents sont influencés successivement par les montagnes des deux îles plus particulièment à leurs extrémités et par deux hauts fonds localisés également aux pointes. Alors par moment, même si les vents et les vagues s'annoncent calmes, çà brasse pareil et on se sent à spin dans la machine à laver. La préparation des repas devient assez sportive. En arrivant près de la côte de PR, nous avons été entouré des grains mais aucun ne nous est tombé dessus jusqu'à ce que l'ancre soit bien mise. Fiou! Nous étions lavés, c'est le cas de le dire.

Une belle dorade coryphène (mahi mahi) de 4 pieds qui une fois filetée, ferons la joie de 8 repas pour deux. Que d'excitation!!! En fait, nous avons eu une première mordée sur une des lignes et le poisson s'est enfuit avec l'appât. Immédiatement, l'autre ligne s'est tendue et nous avions cette jolie prise au bout bien accrochée. Il est vrai que les dorades se tiennent toujours en couple. Cette fois-ci, nous l'avons remontée entière. Les dorades perdent presque instantanément leurs couleurs verte, jaune et bleue phospho quand elles sont sorties de l'eau. Promis, promis, la prochaine fois nous vous la photographieront dans l'eau. Pour la calmer une fois à bord, on lui a donné une petite shot de vodka. En fait, nous étions tellement énervés qu'on lui a fait boire la moitié de la bouteille. Cétait de la cheapo... Franchement, pour des néophytes, nous avons réussi avec brio à l'arranger sans trop de perte. Alors, je vous le garantie, ce n'est qu'un début...Encore faut-il avoir de la place dans le congélo.

Big Sand Cay, notre destination du jour, se confirme encore être dans nos top spot. Bon, çà roule un peu mais ce n'est rien en comparaison à la beauté sauvage de cette île. À ce moment-ci, il y a plusieurs espèces d'oiseaux qui l'habitent et qui piaillent sans arrêt. Sur la point sud-est, nous nous sommes trouvés un jolie bassin sur le haut du banc pour faire trempette. Génial!

Alors, Vincent et Sophie, je vous présente le noddi brun. L'avez-vous déjà rencontré?

Curieusement, les casques de contruction rejetés par la mer sur les plages sont fréquents.

Nous avons quitté George Town le 29 avril pour le grand déménagement vers le sud. Premier saut, mollo et agréable. La deuxième ride a été des plus désagréables: au prêt trop serré, des vagues de 8 pieds aux 3 seconces pendant 22 heures...EURK! C'est le cas de la dire, j'en ai même vomi, une première pour moi en navigation. Notre troisème avancée jusqu'ou nous sommes actuellement a été super. Pas loin de trente heures à se faire balloter doucement. Tout le trajet depuis George Town a été effectué à voile ou presque, nous en sommes très fiers. N'empêche qu'ici, nous faisons le plein de diesel à ras bord, jerrycans compris car notre prochaine destination est Porto Rico, 300 milles nautiques, 60-70 heures de navigation. Il ne faut pas oublié que quand nous cruisons la nuit, nous devons faire fonctionner régulièrement la génératrice pour alimenter les feux et les instruments. La dernière météo reçu maintent ses prévisions de mer calme mais le vent semble un peu trop mou et sa direction pas suffisamment nord. On verra bien...

Plus tard aujourd'hui, nous irons nous positionner à Big Sand Cay, dernière île perdue au sud du sud des Caicos pour profiter du spot (qui est dans nos tops) et prendre encore une bonne nuit de sommeil.

Ce n'est pas sans penser à Gilles et Nicole que nous avons quitter George Town. Notre premier charter à vie qui fut si agréable grâce à eux. J'espère que l'été est arrivé par chez vous et que vous pouvez jouer avec votre voilier.