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À VENDRE :: FOR SALE :: BENETEAU OCEANIS 373 :: 2006

Le mois de juillet m'a remémoré mes vacances d'été d'enfant: le soleil, le ciel bleu puffés de cumulus et la mer... fidèles au rendez-vous jour après jour. Nous sommes passés par Union, Petit St-Vincent et les Tobago Cays avant de revenir à Mayreau, dans Salt Wistle Bay...la baie du naufrage ...et retour sur Salines

Mon retour au Québec approche et aujourd'hui, j'ai débuté les listes. Beintôt, l'achat du billet...

C'est Bleu Marie que l'on aperçoit en bas à gauche

Pour Hélène, Stanley, notre business man favori

Un record...12 jours sans bouger. C'est fou! De la baie ou nous sommes ancrés, nous voyons passés les grains à l'horizon de l'ouest, du sud, du nord et ici, niet! Aux multiples avantages de Salines s'ajoute maintenant la rencontre quotidienne avec mon poisson préféré: la bourse graffiti. Cette espèce est plutôt discrète ailleurs dans les Antilles mais ici, à chaque apnée, je peux l'admirer.

Les bateaux québécois vont et viennent. Hier, nous étions 7, aujourd'hui plus que deux. La princesse Léa est venue me faire un petit coucou et nous nous sommes bien amusées.

Comme tout bon paradis, les branchements sur internet sont très très instables. C'est ce qui explique les ratages des derniers jours sur le site. Désolée!

La gang de Julia IV, de Perseides , de Voyage, de Paradox et de Bleu Marie

Nous sommes à Mayreau depuis 4 jours toujours avec la gang de quebs sur: Julia IV, Yuki, 1ère escapade et Voyage. Aurions-nous trouvé la recette secrète du séjour dans les Antilles pendant la saison humide... C'est ce que l'on ose croire: peu de pluie, toujours un vent rafraîchissant, l'air plutôt sec, des nuits confortables les capots ouverts, une longue plage de sable fin avec une large bande ombrageuse abritant des tables à pique-nique, des possibilités de faire des feux, un récif intéressant, un village fort sympathique et de la bonne compagnie. Le bonheur!

Mayreau est une petite île de moins de 3 km.ca. et d'environ 300 habitants. Un village, une route, pas d'aéroport, pas de banque, l'eau de pluie comme eau potable, l'électrification récente, date de moins de 10 ans. 95% de l'île est entièrement sauvage et arborée. Unique par son héritage français et catholique, on peut dire qu'actuellement la culture rasta y est bien établie. Salines, perchée sur une colline à 100 au-dessus de la mer, foisonne de bars et de restos. Tous aussi colorés les uns que les autres. Les métiers traditionnels subsistent toujours: fabrication de bateaux, pêche, artisanat.

Longtemps, l'approvisionnement en eau douce a été problématique. Jusqu'à ce qu'un valeureux moine dominicain en 1929 bâtisse avec la collectivité, un grand récupérateur d'eau de pluie à flanc de montagne tout près de son église. Avec les années, chacune des maisons s'est dotée de son propre récupérateur. La minuscule église est un véritable bijou d'humilité; de sa terrasse, on y admire la mer et les îlots des Grenadines. Époustouflant!

Nous voilà à Bequia, première île au nord des Grenadines... plus que 20 milles nautiques avant d'atteindre la latitude 12,30 qui nous sort de la zone cyclonique. Heureuse découverte, les îles de Mayreau, Tobago Cays, Union, Cariacou, Petit St-Vincent et Petit Martinique sont toutes sous le 12,30. Belles perspectives...

Mais auparavant, nous avons fat un saut à la Soufrière de Ste-Lucie, trop de choses nous y rattachent. Nous avons rencontré avec plaisir nos habituelles boat boys: Eddy, Capitaine Bob, Julian et nous avons célébrer le retour de Fruit Man remis de son appendicite avec une belle cicatrice sur la bédaine. Fidèle à lui même, même rythme relax, aaavvvvoooocccaaaaddddoooo... d'autant plus que son médecin lui aurais dit de ne pas travailler trop fort! Il est tordant!

Nos amis ont tous remarqué à notre grand étonnement que nous avions changé de bateau. Sans que nous n'ayons soufflé mot de nos activités de charters, pour eux c'était clair: Gros bateau=Charter. Ainsi, tour à tour, ils nous ont proposé de se mettre en affaire avec eux pour les services touristiques. Maintenant, ils nous comptent pour deux des leurs. Ça y est, nous ne sommes plus des touristes, nous sommes du même bord: business!

Les pitons nous ont encore fait vivre des moments hors du commun. Nous avons eu droit à 12 heures de vents de 30 à 35 noeuds avec des rafales montant à 45 noeuds, ce qui représente 80 km/hre. Nous étions en sécurité attaché sur un mooring. Les boat boys nous ont dit Gros bateaux=Gros moorings. Alors, on était attaché sur ceux prévus pour les mégayatchs. Tout un spectacle cette onde tropicale....À cette vitesse, le vent soulève l'eau de la mer et la pulvérise. Nous étions totalement dans le crachin.

Quand la pluie a cessée, pour relaxer on a fait une petite brassée avec l'eau de pluie accumulée dans le zodiak. Puis hop! Dans la plus grosse sécheuse au monde, la rade des deux pitons. 10 minutes et çà y était...C'est ben simple, ma Rita, on l'a regardé sécher. Le soir, l'onde tropicale passée, dans nos draps frais, nous avons très bien dormi.

p.s. C'est aux Pitons qu'il y a 18 mois, le projet de changer de bateau a pris racine.

p.s. bis Nous avons rencontré hier une gang de joyeux lurons voyageant sur 4 bateaux québécois. Un 5 à 7 sur Bleu Marie très très agréable... Encore de belles perspectives pour les mois à venir.

Entre St-Vincent et Bequia, nous avons croisé de près un cachalot

...que nous avons quitté le quai de la marina Gosselin au Québec. 4 ans, c'est facile à retenir, c'est l'âge d'Alice. Nous avons eu la chance juste avant notre départ de la tenir dans nos bras lorsqu'elle était un mini bébé naissant. C'est une grande maintenant, elle a même un petite soeur, Ève qui elle aussi fait ses débuts de rock star au micro.

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C'est fou comme on change en 4 ans!